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Le croisement entre races laitières est une pratique marginale mais émergente en France. Son intérêt est d’améliorer des critères faiblement héritables (tels que la fertilité) et de jouer sur la complémentarité des races. Il existe une diversité des motivations des éleveur·euse·s à mettre en place le croisement laitier au sein de leur troupeau. Cependant, beaucoup se heurtent au manque de références techniques disponibles sur ses avantages et ses inconvénients à long terme.

L’enjeu principal de cette étude est de produire des connaissances sur la période de transition du troupeau d’une conduite en race pure – généralement Prim’Holstein – vers une conduite partielle ou intégrale en croisement, c’est-à-dire :

• Sur l’évolution des pratiques de configuration du troupeau : gestion de la reproduction, du renouvellement et de la réforme
• Sur l’évolution des performances zootechniques du troupeau : production de lait, reproduction, santé.

Les résultats (à découvrir dans les articles ci-dessous), sur les raisons qui amènent les éleveurs bovins à adopter le croisement de race, alimentent le volet de recherche 2 du projet ATA-RI, sur l’analyse des transitions agroécologiques à l’échelle de la ferme ou de collectifs de fermes.

Mieux comprendre l'étude en vidéo

Julien Quenon, doctorant de l'équipe, a participé en 2018 au concours "Ma thèse en 180 secondes". Il y a relevé le défi de présenter les enjeux et approches de sa thèse de façon vulgarisée en 3 minutes top chrono.

Aller plus loin avec les articles ci-dessous