Ville moyenne
Labrouche & Levy, 2019

Pourquoi rester en ville moyenne ? Le cas d'entreprises agroalimentaires d'Occitanie

La question du déclin des villes moyennes en France est un sujet de débat, abordé par les journalistes mais aussi les chercheurs en sciences humaines. Ces villes moyennes sont-elles vraiment en train de péricliter ? Les entreprises ont-elles un intérêt à se localiser dans ces espaces particuliers? Qu’y trouvent-elles comme avantages et inconvénients ?

Dans cet article, les auteurs proposent d’étudier les avantages et les inconvénients qui poussent les entreprises du secteur agroalimentaire à rester localisées dans des villes moyennes. Après avoir passé en revue la littérature sur les déterminants de la localisation d’entreprises dans les métropoles et les zones rurales, ils soutiennent que la ville moyenne combine les avantages de la métropole et des zones rurales. Sur la base d’entretiens semi-directifs, les auteurs étudient plus particulièrement le cas de 10 entreprises agroalimentaires localisées dans le Sud-Ouest de la France. Cette étude exploratoire permet de confirmer la spécificité des villes moyennes et de souligner le rôle crucial des politiques de soutien aux entreprises locales comme facteurs de différenciation entre villes moyennes.

Auteurs

Geoffroy Labrouche : LEREPS Toulouse ; Université Toulouse II Jean Jaurès

Rachel Levy : LEREPS Toulouse ; ENSFEA

Journal

Économie Rurale, 2019

Lien vers l'article

Mot-clés

ville moyenne, industrie agroalimentaire, métropole, ruralité, étude de cas

Pour citer ce papier

Geoffroy Labrouche et Rachel Levy, « Pourquoi rester en « ville moyenne » ? Le cas d’entreprises agroalimentaires d’Occitanie », Économie rurale, 368 | 2019, 35-54.

DOI : 10.4000/economierurale.6706

Voir aussi

  • Le résumé paru dans le magazine de sciences humaines et sociales "Mondes Sociaux"

Date de modification : 08 juin 2023 | Date de création : 14 juillet 2019 | Rédaction : G.Labrouche, R.Levy