abeilles sauvages
2 Stagiaires fin 2020

[SEBIOREF] Un binôme de stagiaires confiné et motivé a rejoint le projet

Léa Cartoixa et Alice Drouhin ont rejoint SEBIOREF mi-octobre pour la fin d’année 2020. Leurs missions sont partagées entre des analyses microscopiques de grains de pollen, la construction d’une base de données de séquences génétiques d’abeilles, et un travail de vulgarisation pour synthétiser les 5 années de travaux menés dans SEBIOREF ! Un sacré challenge qu’elles relèvent en binôme… et à distance depuis le reconfinement.

 

En stage à l’UMR-Dynafor du 12 octobre au 18 décembre 2020, nous travaillons sur trois volets différents, effectuées sous la tutelle d’Annie Ouin, enseignant-chercheur à l’ENSAT ainsi que de Magalie Pichon, chargée de recherches à l’INRAE, et Mélodie Ollivier, attachée temporaire d'enseignement et de recherche à l’ENSAT. Nos missions, partagées entre travail de laboratoire, gestion de base de données et valorisation de la recherche, sont en lien étroit avec le projet SEBIOREF du programme PSDR4 Occitanie.

  1.  À la suite des travaux de Justine Rivers-Moore, nous souhaitons établir des connexions entre les espèces d’abeilles sauvages capturées en 2016 et les espèces végétales pollinisées. Après avoir étudié au microscope Keyence la surface de pollen recouvrant le corps de l’abeille ainsi que sa disposition sur les parties du corps de l’insecte, nous utiliserons la microscopie électronique à balayage pour identifier la provenance des grains de pollen collectés. 
  2. Jusqu’à aujourd’hui, pour différencier les différentes espèces d’abeilles sauvages, les écologues procèdent à une identification basée sur des caractères morphologiques.  Une nouvelle technique, nommée barcoding, consiste à comparer des séquences d’ADN présentes dans le génome mitochondrial des abeilles/insectes. Notre mission consiste à produire une base de données avec les séquences déjà connues des diverses espèces d’abeilles sauvages, afin de mettre au point cette technique dans le laboratoire Dynafor, et ainsi aider à l’identification des insectes des futurs études. 
  3. Le projet Sebioref  se terminant début 2021, nous avons pour mission de créer des fiches « Résultats » qui vulgarisent les différents travaux conduits lors de ce projet. Nous faisons le lien entre les chercheurs et l’équipe de graphisme, avec l’aide de Lucie Viou, chargée de valorisation du programme PSDR4 Occitanie. Nous participons également à l’organisation d’une journée “Bout de champ” qui aura lieu autour d’avril 2021. Cette journée, à destination des agriculteurs et des conseillers agricoles, a pour objectifs de montrer l’importance des approches paysagères en agroécologie et la nécessité de la diversité pour des services efficaces de pollinisation et biorégulation. Elle fait écho à la journée de la Biodiversité organisée en 2015.

Suite à l’annonce du second confinement, nous sommes passées d’un travail en binôme dans le même bureau à un travail à distance avec une communication passant principalement par des appels vidéos. Heureusement, nous avons pu réaliser l’ensemble des manipulations en laboratoire au début du stage.

Léa & Alice , stagiaires SEBIOREF

Léa Cartoixa et Alice Drouhin, étudiantes à l'ENSAT en année de césure.