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Le croisement entre races laitières au sein des troupeaux bovins lait est répandu dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande, l’Irlande, les États-Unis ou les Pays-Bas. En France, cette pratique de croisement laitier est minoritaire (1,5% des inséminations), mais est en constante progression depuis 2010.

À ce jour, peu de références françaises existent sur les motivations des éleveurs à mettre en place le croisement, sur le fonctionnement des systèmes bovins lait conduits en croisement et sur les multi-performances associées notamment sur un pas de temps long.

Afin de caractériser différentes stratégies d’éleveurs pour mettre en place du croisement laitier dans leur troupeau, 17 entretiens ont été menés auprès d’éleveurs dans trois zones géographiques différentes : Aveyron, Finistère et Rhône-Alpes.

• Quelles motivations pour adopter le croisement ?
• Quels types de croisement sont adoptés et pourquoi ?
• Quels avantages à adopter le croisement ? et quels inconvénients ?

Découvrez des éléments de réponse et pistes de réflexion dans le document ci-dessous.

Ces résultats, sur les raisons qui amènent les éleveurs bovins à adopter le croisement de race, alimentent le volet de recherche 2 du projet ATA-RI, sur l’analyse des transitions agroécologiques à l’échelle de la ferme ou de collectifs de fermes.

Ils ont été présentés lors des Journées Rencontres Recherches Ruminants , à la session "Reconception des systèmes d’élevage" , le mercredi 5 décembre 2018 à Paris. Téléchargez l'abstract.

Document rédigé par Julien Quénon, UMR AGIR. 2018. Tous droits réservés.

Résultats issus du stage de fin d’études d’ingénieur de Marie Basset (ENSAT) réalisé en 2016 et co-encadré par Marie-Angélina Magne (ENSFEA-INRA-UMR AGIR) et Émilie Ollion (ISARA Lyon).

Travail actuellement prolongé par une thèse sur l’évolution des performances zootechniques du troupeau durant la transition vers le croisement (résultats à venir).