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Dans l’objectif d’évaluer la performance des systèmes d’élevages bovins en autonomie alimentaire des points de vue économique, agricole, social et de filière, une équipe du projet ATA-RI a mené un travail d'enquête auprès de 10 collectifs d’éleveurs engagés dans ces démarches. Découvrez en vidéo la présentation des résultats obtenus aux accompagnants de ces collectifs et la discussion qui en a suivie. Les questions du calcul et suivi des coûts de production, des changements de races, et de comment valoriser cette démarche sont au cœur des échanges.

Le croisement entre races laitières: pour quelles raisons et comment? Avec quels résultats pour le système ? Un travail mené en 2016 à l’Inra a permis d’explorer différents contextes de production laitière et de dynamiques collectives autour de la pratique du croisement laitier.

Comment les conseillers agricoles peuvent-ils accompagner une transition agroécologique dans les fermes alors que les objectifs et le chemin de cette transition sont débattus et incertains ? C’est la question que s’est posée Camille Lacombe pendant son travail de thèse à l’Inra, conduit en partenariat avec l’AVEM. Un travail qui a permis de montrer l’intérêt de co-construire localement les outils et dispositifs pour l’accompagnement des changements dans les fermes.

Avec une filière laitière conventionnelle en crise (1ère crise en 2009, fin des quotas en 2015...), et le fort développement de l'agriculture biologique lié à une demande croissante, de nombreux éleveurs prennent le virage de l'AB. En Aveyron, environ 50 fermiers ont décidé de se convertir en 2016. Une équipe de chercheurs s'est intéressé, avec la chambre d'agriculture de l'Aveyron et l'APABA, aux stratégies et motivations de ces éleveurs, pour savoir si la conversion à l’AB est un moyen de réduire la vulnérabilité des exploitations laitières.

L'agriculture biologique (AB) est aujourd'hui en pleine progression. Cependant, des arguments sont avancés pour contester les avantages de l'AB : (1) des rendements souvent inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle, (2) des structures de vente qui se rapprocheraient de celles du conventionnel (« conventionnalisation de l’AB »). Afin d'alimenter ce débat en prenant en compte les systèmes alimentaires dans leur globalité, cette étude s'intéresse à la notion de durabilité des ventes : les produits bio vendus en grandes surfaces et magasins spécialisés sont-ils plus durables ?

Les villes moyennes sont-elles vraiment en train de péricliter ? Les entreprises ont-elles un intérêt à se localiser dans ces espaces particuliers? Des chercheurs du projet REPRO-INNOV ont étudié le cas d'entreprises agroalimentaires innovantes situées dans les villes d'Alès, Béziers, Cahors, Rodez et Montauban, et les raisons de cette localisation. Les résultats montrent que ces villes moyennes ont des avantages non négligeables !